Coach professionnelle certifiée & praticienne en hypnose I Burnout, bilans de compétences, ikigaï, confiance en soi I En visio ou en cabinet
Avez-vous l’impression de tout donner, tout le temps — jusqu’à vous oublier ? D’être fatigué(e), vidé(e) émotionnellement, sans comprendre pourquoi vous n’arrivez plus à faire ce qui semblait encore gérable hier ? Si vous êtes un(e) « hypersensible », vous en avez probablement l’habitude… pourtant, il est possible que ce que vous ressentez ne soit pas juste une mauvaise passe, mais les signes d’un épuisement émotionnel profond.
Le burnout n’est pas qu’une question de surmenage
On associe souvent le burnout au monde du travail. Mais particulièrement chez les personnes hypersensibles, il peut aussi se produire dans des contextes personnels : épuisement parental, engagements associatifs, relations déséquilibrées, etc.
Le dénominateur commun ? Un déséquilibre durable entre ce que vous donnez et ce que vous recevez, entre votre charge émotionnelle et vos ressources de récupération (un besoin de récupération particulièrement marqué chez les personnes hypersensibles, vu qu’elles fonctionnent comme des « éponges » !).
Le dénominateur commun ? Un déséquilibre durable entre ce que vous donnez et ce que vous recevez, entre votre charge émotionnelle et vos ressources de récupération (un besoin de récupération particulièrement marqué chez les personnes hypersensibles, vu qu’elles fonctionnent comme des « éponges » !).
Ces signes qui peuvent évoquer un burnout :
- Une fatigue émotionnelle constante, que le sommeil ne soulage plus.
- Un détachement progressif : des tâches, des relations, de ce qui vous passionnait autrefois.
- Des sensations de débordement : hypersensibilité accrue au bruit, à la lumière, aux tensions.
- Un sentiment d’échec ou d’inutilité, alors que vous continuez à faire de votre mieux.
- Un besoin impérieux de fuir ou de tout arrêter.
Si vous rencontrez un plusieurs de ces symptômes, il est impératif d’en parler à votre médecin ! Celui-ci pourra établir un diagnostic et vous soutenir.
Quand l’hypersensibilité devient un facteur de vulnérabilité
L’hypersensibilité est souvent associée à une grande empathie, un sens du détail, une conscience professionnelle élevée et une profonde implication relationnelle. Autant de qualités… qui, mal accompagnées, peuvent se transformer en pièges. Pourquoi ?
N’hésitez pas à prendre RDV avec moi pour en savoir plus !
- Vous vous suradaptez : pour éviter les conflits ou faire plaisir, vous dépassez vos limites.
- Vous captez les émotions des autres, ce qui vous épuise sans que vous sachiez pourquoi.
- Vous vous auto-jugez sévèrement : la moindre erreur peut générer une tempête intérieure.
- Vous avez du mal à dire non, à poser vos besoins, à faire passer vos émotions en priorité.
N’hésitez pas à prendre RDV avec moi pour en savoir plus !
De quoi lire :
Pour comprendre l’hypersensibilité, consultez ma page dédiée : Hypersensibles, émotifs, empathiques… QUI ÊTES-VOUS ?
Et lisez cette très belle interview dans Ouest France : Hypersensibilité. Dix réponses à vos questions de la neuropsychologue Cathy Assenheim
Pour comprendre l’hypersensibilité, consultez ma page dédiée : Hypersensibles, émotifs, empathiques… QUI ÊTES-VOUS ?
Et lisez cette très belle interview dans Ouest France : Hypersensibilité. Dix réponses à vos questions de la neuropsychologue Cathy Assenheim
Des métiers à éviter pour les hypersensibles ?
Mon avis personnel sur la question 😉
Personnellement, j’utilise ma facilité à « ressentir » l’émotion d’autrui au travail, pour accompagner mes clients. Il est néanmoins de ma responsabilité de ne pas me laisser déborder par les émotions et cela est possible avec de l’entrainement, en prenant soin de moi et en étant soutenue.
Il est vrai que certains métiers sont qualifiés « plus à risques » que d’autres (soignants, métiers du social, dirigeants…) mais en toute sincérité, je n’ai observé aucune profession qui semble épargnée par le burnout. La bonne nouvelle, c’est j’ai aussi vu beaucoup de personnes hypersensibles bien vivre leur travail, à partir du moment où elles mettent leurs capacités intuitives, créatives et empathiques au service d’elles-mêmes (et bien sûr de leur métier). En gros, elles prennent soin d’elles pour mieux prendre soin des autres. Elles ont compris cette différence fondamentale entre « sympathie » et « empathie » et donc donc en capacité d’aider et de donner le meilleur d’elles-mêmes – en respectant leurs limites. Elles deviennent de bons commerçants, enseignants, soignants, juristes, artistes, accompagnants, chefs d’équipe, comptables… et vivent leur quotidien plutôt sereinement.
Il est vrai que certains métiers sont qualifiés « plus à risques » que d’autres (soignants, métiers du social, dirigeants…) mais en toute sincérité, je n’ai observé aucune profession qui semble épargnée par le burnout. La bonne nouvelle, c’est j’ai aussi vu beaucoup de personnes hypersensibles bien vivre leur travail, à partir du moment où elles mettent leurs capacités intuitives, créatives et empathiques au service d’elles-mêmes (et bien sûr de leur métier). En gros, elles prennent soin d’elles pour mieux prendre soin des autres. Elles ont compris cette différence fondamentale entre « sympathie » et « empathie » et donc donc en capacité d’aider et de donner le meilleur d’elles-mêmes – en respectant leurs limites. Elles deviennent de bons commerçants, enseignants, soignants, juristes, artistes, accompagnants, chefs d’équipe, comptables… et vivent leur quotidien plutôt sereinement.
Revenir à soi
Si vous vous reconnaissez dans ces mots, sachez que la clé est de vous écouter. Reposez-vous. Du repos émotionnel, relationnel, mental. Entourez-vous de personnes sécurisantes, qui vous laissent être vulnérable sans jugement. Apprenez à poser vos limites, même si cela semble inconfortable au début. Exprimez ce que vous ressentez en parlant, en écrivant, en créant et surtout, cessez de croire que vous devez tout porter seul(e) : faites vous aider, en commençant par votre médecin.